Où les auteurs trouvent-ils leur inspiration ? Dans la drogue et l’alcool, bien entendu ! Mouais… Pas faux pour certains, mais comme c’est dangereux pour la santé (et pour celle de vos proches), je vais vous proposer d’autres solutions.

Mes amis, bonjour et bienvenue dans ce deuxième opus concernant mes méthodes d’écriture. Un petit rappel avant de continuer : je n’ai pas LA solution entre mes mains. D’ailleurs, il en existe plusieurs et je mettrai en avant celle ou celles que je maîtrise. Je ne parle que de ce que je connais, je laisse le reste aux chroniqueurs des plateaux télé.

J’ai déjà effleuré le sujet dernièrement (Post1 : « Pourquoi écrire ? ») : l’inspiration peut être tout autour de vous ! Ouvrez tous vos sens et laissez-vous absorber par les petites ondes qui vous pénètrent (il a craqué, on l’a perdu…).

Non, je ne rigole pas.

Je vais commencer par deux anecdotes. Il y a quelque temps, notre chef d’équipe est venu nous voir pour nous informer que l’alarme incendie allait sonner à midi. Mais que ce n’était qu’un essai de sirène et qu’il ne fallait pas sortir du bâtiment. Et je me suis dit, dans mon esprit torturé et psychosé : et si jamais, gros manque de bol on est d’accord, il y avait un vrai début d’incendie à ce moment-là ? Ni une ni deux, trois jours plus tard, je pondais le premier jet (le brouillon) d’une future nouvelle d’une quinzaine de pages. Deuxième exemple : il y a quelques jours maintenant, je creusais la terre dans mon jardin (pour cacher le corps de mon voisin… euh… pardon…) pour planter des framboisiers (c’est politiquement correct, comme ça) et je suis tombé sur – un os – une grosse pierre. Du genre un vrai parpaing ! Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Et c’est maintenant que l’inspiration joue son rôle. Derrière ce caillou de vingt centimètres de côté (sans rire), je jouai des muscles. C’était moi ou la nature ! Et je vainquis (ouais, je sais, c’est moi le plus fort !). Mais en dessous, je découvrais plusieurs trous (terriers de bestioles ou chemins conduisant aux sépultures des pharaons d’Égypte ?). Vous voyez l’imagination ? Sans drogue ni alcool (si ! Si ! Je vous assure !). Bref, une nouvelle histoire vit le jour dans ma tête, et avec un peu de chance j’aurai l’honneur de vous la présenter prochainement sur ce blog (j’en profite pour de l’autopromo).

Tout cela pour vous dire encore une fois que les idées ne manquent pas. Le cerveau est un muscle. Entrainez-vous ! Pour certains, l’imagination est innée. Pour d’autres, il faut la provoquer. Et donc la travailler. Et avec le temps, elle viendra toute seule. Et parfois maintenant, je suis obligé de faire le tri avec tout ce qui me traverse le crâne. Pour cela, j’utilise un carnet de notes que je noircis régulièrement. Une phrase, une situation, un sentiment.

Une autre source d’inspiration inépuisable (et nous avons la chance aujourd’hui d’avoir cet outil si précieux, mais si « débilisant ») est internet ! Tapez des mots-clés dans la barre d’outils de votre navigateur comme « tueur en série », « maison hantée », « affaire non -classée » (ou « histoire d’amour », si vous le voulez…). Vous aurez de quoi faire (attention, le plagiat est interdit). Le travail de recherche est énorme, et les milliers de pages, de sites et de blogs regorgent d’idées intéressantes. Allez fouiller dans les archives criminelles, visionnez des vidéos paranormales, lisez des témoignages, sans bouger ses fesses de son fauteuil, c’est cool, ça fait gagner du temps. Vous pouvez aller voir ma section « Mes inspirations », sur ce même blog (et bim ! Encore de l’autopromo).

Mais rien ne remplace la vraie vie. Les gens autour de vous sont vos futurs personnages (j’y reviendrai prochainement). Écoutez-les, questionnez-les. Certains ont eu des vies passionnantes, et même s’ils fabulent, c’est encore mieux.

L’imagination est importante, c’est certain, et plus vous en aurez, plus votre histoire sera originale. Et donc, plus elle surprendra son lecteur. Tout cela devient un réflexe par la suite, une déformation professionnelle pour ainsi dire. N’a-t-on jamais entendu dire : « Mais quelle imagination ? Tu devrais devenir écrivain ! » Et bien, vous y êtes.

Cherchez des pistes, notez-les, et pensez-y le plus souvent possible. Cela deviendra un jeu.

Une dernière chose. Si vous avez le temps, n’hésitez pas à vous déplacer dans des endroits qui pourraient devenir le lieu de votre prochaine histoire. J’ai la chance d’habiter dans un petit coin de nature bien sympa. Un été, nous sommes partis en vacances dans les forêts de la Haute-Loire (OK, ce n’est pas le Maine et les territoires effrayants kingiens – ou kingdiens ?) et nous avons emprunté volontairement des itinéraires bis. Nous nous y sommes arrêtés pour un pique-nique. Il n’y avait que nous, et la nature. Ces grands sapins qui tentaient de toucher les nuages, et ces sous-bois mystérieux, sombres, dans lesquels le moindre bruit devenait suspect. Un jardinier qui passe la tondeuse au loin et vous vous imaginez un monsieur cannibale avec une tronçonneuse. Un chien qui jappe après un lapin et vous pensez à une meute de loups qui vous guettent derrière un rocher…

Vous voyez ? Et si vous n’avez pas de forêts près de chez vous, ça marche aussi si vous vous promenez seul dans une ruelle déserte et obscure aux alentours de minuit quand la lune joue à cache-cache… (Il est timbré, ce gars-là !)

Pour terminer, voici cinq témoignages en bas de page de cinq auteurs, récupérés sur Twitter. Je les en remercie (même si ça m’a couté très cher pour certains…). La question était : « Comment trouvez-vous l’inspiration ? »

Attention : second degré…

@Angrboda_Laws : « j’regarde mes gosses, l’horreur est à son comble avec eux. »

@l_allee : « Quand j’observe autour de moi. Beaucoup d’analyse de ce qui m’entoure. Comme je fais des trucs sombres, j’ai tendance à me dire “OK, et si ça arrivait, comment telle ou telle personne réagirait” ou “et si ça, ça partait en couille ?” »

@OliverKrauq : « C’est elle qui me trouve, et souvent m’empêche de dormir. »

@HababouZoe : « Grâce à de nombreuses lectures et recherches spécifiques, beaucoup d’expériences persos, et aujourd’hui j’ai eu une illumination grâce à Nietzsche. »

@Cyrille_GILL : « Dans mes cauchemars beaucoup, sinon dans les films ou les scénarios de jeux (plus que dans les livres). »

Je vous laisse avec tout cela. C’est peut-être peu, me direz-vous, mais c’est un début. Vous êtes seul maître de votre imagination, je vous laisse les cartes en main.

N’hésitez pas à me poser vos questions via le formulaire en page d’accueil ou à me rejoindre sur les réseaux.

Votre serviteur: N22



Article 2, le 09/04/2021